Palmyre
Palmyre antique au coucher du soleil: tout au fond, en vert, la palmeraie au milieu du désert; en dessous, la ville romaine; à l'extrême gauche et extrême droite, les "tours-tombeaux", situés juste en dehors de la ville ancienne. Partout ailleurs: le désert !
Dans l'artère principale nord-sud ("cardo"), les chameliers sont là pour promener les touristes. On peut imaginer autrefois des caravanes entières chargées de trésors, entrer en ville, pour aller au caravansérail.
Le "petit" théâtre, si bien conservé et restauré.
Croisement des deux grandes artères: le "cardo" (nord-sud) et le "decumanus" (est-ouest). Comme dans la plupart des grandes villes romaines, ce croisement est marqué par une construction symbolique.
L'eau coulait à flots dans la cité. Elle provenait de deux sources, l'une sulfureuse, l'autre douce. On voit encore les canalisations le long du "cardo", pour alimenter les bains, les bassins et fontaines. Sous le ville, il y a un immense égout, pour évacuer les eaux usées.
Entrée du Temple de Bêl, Dieu "local" que les romains "mirent en valeur" pour asseoir leur puissance, (comme le Dieu Baal, à Baalbeck).
Intérieur de l'enceinte autour du Temple de Bêl. Dans chaque petit "trou" noir du mur, il y avait un crampon de bronze, qui donnait une force et une souplesse à la construction, pouvant résister aux tremblements de terre. Tout cet édifice fut transformé en forteresse au 12e siècle par les Mamelouks, puis le peu d'habitants qui restèrent, y construisirent leurs maisons. En 1929 il fallut déménager tout ce monde, dans un nouveau village construit juste à côté, pour pouvoir effectuer les fouilles et remettre en état les lieux.
Les linteaux surplombant les colonnes, étaient richement sculptées. Ces élements sont tombés après un tremblement de terre.
Au-dessus de la ville antique, se dresse la forteresse arabe (probablement du 12e siècle).
L'intérêt de cette forteresse est sa vue magnifique lors du coucher de soleil. Les marchands ambulants le savent aussi, et comme les mouches, ils reviennent sans cesse, suivant les touristes à la trace.
Hordes de touristes venus voir le coucher de soleil. Le point blanc au dessus du château, c'est normal, c'est la lune !
Voilà l'une de ces fameuses "tours-tombeaux", situées juste en dehors de la ville, et qui pouvait abriter plus d'une centaine de sépultures que l'on glisssait entre les piliers, comme sur des étagères, et sur plusieurs étages. Bien sûr, seuls les très riches pouvaient se l'offrir.

Ci-dessous, plafond de l'intérieur du tombeau. Les couleurs sont d'origine.

Dans la palmeraie, où l'eau ruiselle un peu partout dans des rigoles bien entretenues et contrôlées, nous sommes invités dans le "cabanon" de Youssef, notre guide. Ahmed, qui s'en occuppe, nous présente les bijoux qu'il fabrique, ainsi que les foulards de coton blanc, et la manière de s'en servir ! Nous buvons du vin libanais et syrien ainsi que de l'arak (alcool anisé local). Le vin est bon, l'arak aussi (pour ceux qui aiment l'anis). Ahmed fait beaucoup d'affaires, malgré un marchandage effrené. Sept femmes d'un coup ! Quel bonheur.
Chez Youssef il y a un cheval, et dans le petit jardin, des oliviers.
Juste à côté de la ville antique se trouve "l'hötel des ruines". Nous y avons pris le déjeuner, car c'est un endroit superbe, à l'histoire bien remplie. De nombreuses personnalités y ont séjourné, par exemple Agatha Christie que l'on voit tout en haut en noir et blanc, avec son mari.
Suite du voyage

KRAK DES CHEVALIERS, HAMA, St SIMEON.