Jordanie
Le Roi Abdallah et Martin sont heureux de vous accueillir en Jordanie.
Amman
Amman, la capitale, est une ville de trois millions d'habitants, essentiellement moderne, mais avec quelques beaux vestiges romains, dont un théâtre. Tous les immeubles (sauf dans le nouveau quartier d'affaires) n'ont que 4 étages au maximum, et sont tous recouverts de plaquettes de pierre blanche. C'est magnifique et très propre. Sur le béton, on colle le parement de pierres partout ! Le traffic est intense, et il y a beaucoup de tunnels et viaducs .
Ci-dessus une belle maison typique en ville, et à gauche un escalier d'hôtel en béton, entièrement recouvert de cette pierre blanche, comme pratiquement partout dans le pays, du nord au sud, même dans les petits villages de campagne !
Du haut d'une des sept collines, connue sous le nom de "citadelle", avec temple romain d'Hercule, et autres vestiges, on aperçoit la ville d'Amman. Juste en bas se trouve le théâtre romain, qui était relié au temple par un escalier monumental.
Le théâtre romain, ci-dessus au centre, ressemble à tous les autres théâtres: toujours impressionnant !
Les "Châteaux" du désert.
ll s'agit ici d'un caravansérail (relai pour les caravanes) qui remonte au 8e siècle (avec réemploi de quelques vestiges romains, comme d'habitude). La région était un carrefour important entre la Syrie, l'Arabie Saoudite et l'Irak, seule oasis avec de l'eau, de la végétation et des animaux (aujourd'hui à sec !)
Aujourd'hui, l'eau arrive par camion citerne. Il faut alimenter les réservoirs qui servent... aux toilettes, très modernes et propres, indispensables aux touristes.
Ce bâtiment est un hamman, qui servait de détente aux personnes importantes qui chassaient dans cet endroit paradisiaque (à l'époque). A deux km se trouvait le château-fort , dominant l'oasis. Les murs de ces bains sont recouverts d'extraordinaires fresques, avec des paysages verdoyants, des chasseurs, des femmes, ... ce qui est une représentation très rare pour des musulmans.
De l'autre côté de l'ancienne oasis, voici un "fort" défensif, aménagé par les mulsulmans sur une construction romaine. Le portail d'entrée est fait de deux énormes battants en ... pierre massive. Car il n'y a pas de bois dans le pays. Le fameux Lawrence d'Arabie, avait établi ici son quartier général, et sa chambre, très rustique était au-dessus de ce portail.
Comme il n'y a pas de bois, on construit le plafond avec de longues pierres servant de poutres! Et par-dessus, il y avait un étage de plus.
Martin sort de chez Lawrence d'Arabie, (il n'y a plus rien dans sa chambre, à part les souvenirs d'aventures d'une folle intensité !)

La petite porte de communication de trois tonnes, fonctionne toujours !

Martin voyageait avec deux amies : Françoise, ici à gauche, et Geneviève (qui a pris plusieurs photos que l'on voit dans ce reportage, et que je remercie beaucoup).
Voilà une photo particulièrement intéressante, car le paysage se situe à l'extrème nord de la Jordanie, à un endroit explosif: tout au fond c'est israël et le lac de Tibériade. A droite c'est le plateau du GOLAN, syrien, mais "annexé" par Israël. A gauche, derrière la montagne jordanienne, et après le Jourdain, fleuve frontière qui part du lac de Tibériade pour aller dans la mer morte, on trouve la Cisjordanie "occupée" par Israël.
Jerash, ville romaine
Jerash est une des plus grandes et belles villes romaines de la région. Nous entrons par l'arc de triomphe d'Hadrien, situé à l'extérieur de la ville et à côté du gigantesque hippodrome.
La ville moderne est séparée de la ville romaine par une rivière (qui ne coule plus !). Cette gigantesque place ovale est très originale, et s'ouvre au fond sur le "cardo" , voie principale de la ville, où se trouvaient les temples, les commerces, les fontaines et abreuvoirs ...
Le "Cardo", avec au fond, la porte "nord".
Le Temple d'Artémis
Un vieux militaire un peu fatigué regarde passer les jeunes gens. Je suis sûr que Lawrence d'Arabie est aussi passé par là!
D'autres "militaires d'opérette" en tenue du désert, jouent de la cornemuse dans le théâtre antique, pour quelques sous. Les anglais ont longtemps occupé le pays, et leurs traditions perdurent.
Ceci n'est pas un chef-d'oeuvre inestimable du musée d'art moderne, mais simplement le mobilier du gardien du théâtre antique de Jerash.
Madaba et l'Eglise Saint Georges (chrétien orthodoxe)
Cette église est connue pour son extraordinaire mosaique d'époque byzantine (6e siècle) représentant la palestine et donc le monde chrétien de l'époque, allant du nil à la côte phénicienne.

Ci-dessus on voit Jérusalem, avec, au milieu sa voie principale (cardo) bordée de colonnes, et les principaux monuments. Au-dessus est écrit "Hagia Polis Ierousa..." (nom incomplet de Jerusalem).

La mosaique fut redécouverte en 1896 sous le sol de l'actuelle église, lors de travaux d'agrandissement.

Détail amusant: le Jourdain arrive à la mer morte, mais les poissons fuient cette eau de mer trop salée!
A l'origine la carte faisait 15 x 5 m. Voici ce qu'il en reste, avec tous les noms et à droite... le nil (mal placé !). La mer morte est au centre avec deux bateaux.
Kerak (forteresse des croisés)
Voilà le paysage que nous traversons avant d'arriver à Kerak.
Kerak: la forteresse est à gauche, mais toute la ville est fortifiée par des remparts.
Dans la forteresse les étages se superposent sur 5 niveaux. Au-dessous nous traversons des salles immenses, et ici sur le dessus on voit la technique de construction, la terre recouvrant les voûtes. Avant les croisés il y avait les nabatéens (Petra), et bien sûr les romains puis les chrétiens. Il fut donc donc facile aux croisés de s'y installer, puisqu'il y avait déja un monastère.
Au loin à gauche il y a Jerusalem, et la forteresse défendait la route qui traversait le Jourdain.
Suite: Petra