Voyage en Syrie et au Liban (sept 2010)
Damas Baalbeck Palmyre Krak, Hama... Alep
Le voyage de dix jours en Syrie et Liban s'est merveilleusement bien passé pour moi. J'étais entouré de sept femmes, toutes très différentes. Voici Catherine, et nous posons devant notre minibus qui nous accompagnera tout au long du voyage. Les routes étaient bonnes, les repas délicieux, les gens charmants et très accueillants. Il a fait très beau tout le temps, parfois chaud, mais sec.
Voici les six autres femmes qui m'accompagnaient: Nicole, Claudie, Karine, Arlette, et derrière: Michelle, Françoise et notre guide Youssef. Celui-ci était très sympathique, cultivé, parlant un français parfait. Il nous a beaucoup aidé et appris plein de choses sur l'histoire et la Syrie en général.
Damas

Damascus

Cour intérieure de notre "Hôtel de Charme", dans la vieille ville de Damas, au coeur du quartier Chrétien.

Moi, le seul homme, j'avais toujours une très belle chambre, et j'étais toujours servi en premier. Ce qui est tout à fait normal dans ce beau pays!

La vielle ville est désormais préservée. Certains bâtiments sont réhabilités, d'autres attendent leur tour. Les balcons en bois ouvragés sont magnifiques.
Le souk de Damas est immense, les allées sont très larges et hautes. Partout il y avait des caravansérails qui accueillaient les caravanes, avec chameaux et marchandises pour une ou plusieurs nuits. Maintenant ce sont des magasins, des entrepôts, et l'activité est toujours aussi intense.
Dans cette rue du Souk, il suffit de descendre trois marches entre deux boutiques, et l'on se retrouve au Hammam.
Juste à côté du Hammam, un caravansérail, bien restauré.
Notre guide Youssef nous montre un atelier de fabrication de plats en métal, que seul lui peut connaitre. C'est très artisanal et vieillot, mais ça marche ! Les employés sont ravis de voir des touristes.
Youssef nous amène chez le Souffleur de Verre.
...puis au Palais Azem, Gouverneur au temps des Ottomans.
Petite mosquée près de la vieille ville.

Le sol de la cour a beaucoup souffert. Derrière les arcades, il y avait les salles de classe pour l'enseignement coranique. Aujourd'hui, ce sont des boutiques d'artisanat. La mosquée, elle, fonctionne toujours, comme le parking moderne construit juste derrière ! Les piliers et les arcades ne tiennent que grâce à de gros "corsets" de métal.

Dans le vieux Damas, tous les escaliers commencent par cette demi-marche arrondie. Elle permet d'installer deux petites portes s'ouvrant vers l'intérieur. C'est très astucieux. On le voit dans cette petite cour typique.
L'ancienne gare de Damas n'est plus en service depuis quelques années, mais on peut toujours y acheter des billets de train.
En plein coeur de la vieille ville, nous trouvons quelques vieilles pierres romaines: il s'agit des restes de l'immense temple de Jupiter qui mesurait environ 1/2 km de côté. Pratiquement tout a été détruit et récupéré pour construire, entre autres, la mosquée des Omeyyades qui se situe au beau milieu de l'ancien temple. Donc 500m plus loin, en traversant tout un quartier plein de boutiques, de cafés et de restaurants, on tombe sur l'autre entrée du temple (voir ci-dessous). Ce devait être spectaculaire du temps des romains.
Derrière le portique romain, on aperçoit l'entrée d'une partie du souk, avec son toit arrondi. De l'autre côté, commence la mosquée des Omeyyades.
Pour entrer dans la mosquée, mes sept femmes doivent revêtir une burqua, qui ne doit laisser dépasser le moindre cheveu.
Dans la grande cour l'on trouve le "Trésor" qui repose sur des piliers de récupération du temple romain. Des mosaiques couvrent encore la pièce du trésor, et une petite partie derrière les colonades.Autrefois, il y avait des mosaiques dorées partout !
Entrée du bâtiment principal. La mosquée de Damas est une des plus anciennes du monde arabe, et a servi de modèle à toutes les autres, y compris celle de Cordoue en Espagne. Elle a donc succédé à plusieurs temples, dont le dernier, celui de Jupiter, puis à une église chrétienne.
Evidemment, une des soirées au restaurant fut avec un spectacle (pour touristes) de derviches tourneurs, et une affreuse "danse du ventre" tout habillée, par une pouffiasse ne sachant même pas danser et qui ne valait même pas la peine d'être photographiée !
Suite du Voyage à Baalbeck (Liban)